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lundi 25 février 2013

Colloque : "Le Liban et la crise syrienne"

Organisé par le laboratoire GREMMO (Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient), le colloque Le Liban et la crise syrienne se tiendra les 14 et 15 mars 2013 à Lyon (2 adresses : Grand amphi de Sciences Po Lyon, 14 avenue Berthelot, le 14 mars ; et Communauté urbaine de Lyon, 20 rue du Lac, le 15 mars).


Présentation du colloque par le GREMMO :
"Ce colloque sur “Le Liban et la crise syrienne” s’inscrit dans un programme de recherche plus vaste : “Le Proche-Orient et la crise syrienne”.La crise syrienne va se prolonger, même si les combats cessaient en 2013-2014. Les conséquences sur la Syrie et le Proche-Orient sont durables, ce qui justifie une réflexion sur le long terme. Quelles sont les consequences sur le Liban ? Sur la politique intérieure ? Sur son économie ? S’agit-il de la faillite de la politique de reconstruction du Liban après la guerre civile, précipitée par la crise syrienne, ou d’un simple retournement de conjoncture?

Le Liban est une poudrière. Les deux coalitions qui s’opposent au Liban participent directement ou indirectement au conflit syrien. Dans ces conditions, le Liban peut-il de nouveau basculer dans la guerre civile ? Quelles sont les conséquences de la crise syrienne sur la politique intérieure libanaise ? Par ailleurs, l’économie libanaise est durement affectée par la crise syrienne, au point que la croissance du PIB devrait être quasiment nulle en 2012. Le Liban, pourtant habile dans le passé pour tirer profit des crises dans les pays voisins, semble aujourd’hui entré dans une crise durable, au point que des inquiétudes sur le secteur bancaire libanais commencent à apparaître."

La répartition territoriale des communautés en Syrie et au Liban
Source : Fabrice Balanche, 2011, "Géographie de la révolte syrienne", Outre-Terre, n°29, p. 452.


mercredi 20 février 2013

Carte postale ancienne de Stari Most (Mostar) : Les cartes postales sont-elles des « lieux de mémoire » ?

Carte postale ancienne de Stari Most (Mostar) : Les cartes postales sont-elles des « lieux de mémoire » ?


"Cette carte postale a été envoyée, comme en témoignent le timbre et l’oblitération, en 1951. L’Etat émetteur de ce timbre est alors la Yougoslavie. Stari Most (le « Vieux pont » de Mostar, qui a donné son nom à la ville) est alors un haut-lieu de la Yougoslavie titiste 1 : haut-lieu de tourisme, ce pont en arche de pierre érigé sous la période ottomane (1566) est aussi un lieu polarisant un espace géosymbolique fondé sur l’entente entre les populations « yougoslaves » 2. Stari Most, haut-lieu de la yougoslavité ? La carte postale, lieu de mémoire d’une yougoslavité disparue ? (...)"




Source de l'article : Tratnjek, Bénédicte, 2013, "Carte postale ancienne de Stari Most (Mostar) : Les cartes postales sont-elles des « lieux de mémoire » ?", Cafés géographiques, rubrique Cartes postales du monde, 19 février 2013, en ligne : http://cafe-geo.net/article.php3?id_article=2640


mardi 19 février 2013

Lieux de mémoire en Europe, lieux de mémoire de l'Europe : compléments biblio/sitographiques

Suite à la parution du compte rendu du café géographique "Lieux de mémoire en Europe, lieux de mémoire de l'Europe" (29 janvier 2013, Paris) avec pour intervenants l'historien Thomas Serrier (notamment co-auteur avec Etienne François de la Documentation photographique : "Lieux de mémoire européens", n°8087, 2012) et le géographe Olivier Lazzarotti (notamment auteur de l'ouvrage Des lieux pour mémoire. Monuments, patrimoine et mémoire-Monde, Armand Colin, collection Le temps des idées, 2012), voici la sélection biblio/sitographique réalisée pour poursuivre la discussion sur les spatialités de la mémoire.




A noter également sur le site des Cafés géographiques la publication à venir du café géo lyonnais de décembre 2012 avec Dominique Chevalier sur la « Spatialisation des mémoires douloureuses : l’exemple de la Shoah ».

Les lieux de commémoration de la Première Guerre mondiale dans le département de la Marne
Source : Denis Mckee, "Les lieux de mémoire de la 1ère guerre mondiale : l'exemple du département de la Marne", site du CRDP de Reims, extrait du manuel d'histoire de Première, Bréal, édition 1997.


lundi 18 février 2013

Penser les images de la ville en guerre : allers-retours entre imaginaires et réalités

Voici le power-point présenté lors du colloque La représentation de la guerre dans les conflits récents : enjeux politiques, éthiques et esthétiques des 22-23 novembre 2012 à Bruxelles, qui invitait les participants à questionner les "différents moyens esthétiques mis en œuvre pour représenter la guerre : films, romans, récits, bandes dessinées, photographie, reportages".  

"La notion de vérité est souvent au centre des préoccupations artistiques dans ce genre de représentation. L’œuvre ou les œuvres analysées reflètent-elles la ligne officielle du pays évoqué, ont-elles un rôle de propagande ou bien participent-elles à une critique franche ou déguisée de la politique du pays en question ? Quel impact alors peuvent-elles avoir sur l’opinion publique en général ? Comment peut-on évaluer l’usage trompeur des images et comment créer des images qui évoquent l’irreprésentable ? De quelle vérité s’agit-il ? Quelles sont les différences entre documentaires et productions d’œuvres d’art dans ce genre de thématique ? D’autre part, le rôle de l’art sous ses différentes formes est-il de toucher, d’indigner, de faire réagir, de divertir, d’exprimer la créativité de l’artiste ? Quel est le but recherché ? Touche-t-il les jeunes et de quelle façon ? Doit-il avoir un rôle moralisateur ou bien tout est-il permis au nom de la liberté artistique ? La représentation de la violence a-t-elle des limites ? Contribue-t-elle à une prise de conscience des jeunes générations des dérives possibles au niveau individuel ou collectif du déchainement des passions ? ou bien l’encourage-t-elle indirectement ? Telles sont quelques unes de questions que peut susciter la représentation de la guerre".



Penser les images de la ville en guerre :
allers-retours entre imaginaires et réalités

Analyser la géographie des conflits par les différentes médiances qui nous donnent à voir la guerre dans la ville permet de mettre en exergue les allers-retours entre imaginaires et réalités, entre discours politiques et pratiques de l'espace, entre idéologies spatiales et interprétations de ces idéologies. Construire la ville en guerre comme objet de recherche contraint le chercheur à s’interroger sur les prismes aveuglants qui "formatent" son regard vis-à-vis des réalités de terrain. La "ville en guerre" existe avant la confrontation au terrain, par la médiance médiatique (tant dans ses images que dans les mots qui l’accompagnent), mais aussi par les prismes de la littérature, de la bande dessinée, des jeux vidéo… Les images des paysages de ruines, les (ré)présentations artistiques ou médiatiques de la guerre urbaine conditionnent ainsi les représentations et les perceptions du chercheur, mais aussi celles des acteurs de la décisions, qu’ils soient locaux ou extérieurs. Ainsi, en confrontant les notions d’urbicide et de mémoricide à la production d’images de la guerre, il est possible de dessiner une géographie des espaces de combat qui met en exergue les intentionnalités des différents acteurs en armes et des acteurs de la paix : la construction de lieux de mémoire, la destruction d’une partie du patrimoine culturel, relève d’un aller-retour incessant entre l’imaginaire et la réalité, en construisant dans la ville en guerre des lieux discursifs qu’il convient d’interroger. En s’appuyant sur des études empiriques menées dans les villes d’Abidjan, Beyrouth, Mitrovica et Sarajevo dans le cadre d’une thèse de géographie sur les villes en guerre, cette proposition s’attache à montrer que les images de la guerre sont une partie intégrante de la conflictualité : les destructions et les (re)constructions visent à utiliser la médiance médiatique pour construire une géographie de la haine ou une géographie de la (ré)conciliation, qui s’appuient sur les lieux les plus symboliques de la guerre, c’est-à-dire ceux conçus par les acteurs syntagmatiques comme "marquants" pour les habitants de la ville en guerre, mais aussi pour les observateurs extérieurs. Ainsi, penser les images de la ville en guerre dans les médias et dans les (re)présentations artistiques permet de comprendre la symbolique des lieux, et d’apporter de nouveaux éclairages sur la géographie des combats, sur les intentionnalités politiques, sociales et identitaires, en mettant en perspective ce lien incessant entre les discours, les décisions et le poids que ceux-ci ont dans l’imaginaire collectif.



mercredi 13 février 2013

Séminaire : "Voisinages balkaniques : les enjeux démographiques et territoriaux" (12 mars 2013, Paris)

Le CIST (Collège International des Sciences du Territoire) organise un séminaire sur les "Voisinages balkaniques : enjeux démographiques et territoriaux" dans le cadre des travaux de l'axe "Régionalisation dans le monde", le 12 mars 2013 à l'Université Paris Diderot (bâtiment Olympe de Gouges, rue Albert Einstein, Paris 13ème arrondissement), en collaboration avec le réseau Demobalk. Les langues de travail seront le français et l'anglais (pas de traduction).


Problématiques du séminaire :
"Quelles mobilités avec l'Union européenne, quel rôle des Balkans occidentaux dans les migrations vers l'Europe ? Comment les mobilités recomposent-elles le territoire ex-yougoslave ?"


Inscription au séminaire :
La salle ayant un nombre de places limitées, il est nécessaire de s'inscrire par le formulaire en ligne sur le site du GIS CIST.



Programme de la journée :
9h00 : accueil par Pierre Bekouche (Directeur du GIS CIST)

9h15 : Présentation de la journée par Emmanuelle Boulineau (maître de conférences en géographie à l'ENS-Lyon)

9h30 : Les Balkans occidentaux et l'Europe : les enjeux démographiques et territoriaux
Président de séance : Georges Prévélakis (professeur de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne)

9h30-10h30 : présentations par les chercheurs du réseau Demobalk

  • Byron Kotzamanis et Michail Agoratakis (professeurs à l'Université de Phassalie, Département d'aménagement du territoire et de développement régional, Volos, Grèce)
  • Ivan Marinkovic et Goran Penev (chercheurs au Centre de recherches démographiques, Institut des sciences sociales, Belgrade, Serbie)
  • Snjezana Mrdjen (professeur à l'Université de Zadar, département de géographie, Croatie)
10h30-11h00 : débat avec la salle

11h00 : pause café

11h15 : Points de vue d'acteurs sur l'enjeu balkanique
Président de séance : Jean-François Drevet (ancien fonctionnaire de la DC Regio)

11h15-11h45 : Pierre Mirel (directeur de la DG Elargissement, Commission européenne)
11h45-12h00 : Kristof Bender (directeur de l'European Stability Initiative)
12h00-12h30 : débat avec la salle

13h30 : Débat général : Quelles implications pour les recherches sur les Voisinages européens et la question des intégrations régionales ?

15h00 : Fin du séminaire



Quelques ressources pour préparer ce séminaire :


lundi 11 février 2013

Conférence : "Une géographie des conflits environnementaux" (Savoie)

Dans le cadre des sessions "Amphis pour tous" organisés par l'Université de Savoie, le géographe Lionel Laslaz (maître de conférences en géographie à l'Université de Savoie, spécialiste des conflits environnementaux, tout particulièrement des espaces protégés) donnera une conférence "itinérante" sur 4 sites (Chambéry le 12 février 2013, Thonon-les-Bains le 13 février, Cran-Gevrier le 14 février et Albertville le 21 février) sur "Une géographie des conflits environnementaux".



"La conférence s'intéressera, d'une part aux processus déclencheurs des conflits environnementaux que l'on a vu se développer ces dernières décennies : l'apparition d'associations, l'émergence de la décentralisation, la concentration des citoyens, l'organisation de mobilisations, la multiplication des projets d'aménagement ; et d'autre part aux tentatives de résolutions qui s'accompagnent elles-mêmes de soubresauts conflictuels. Ces épisodes de tensions son révélateurs de la perception et des rapports à la "nature" propre à chacun."


La conférence (gratuite et ouverte à tous) aura lieu :
  • le 12 février à 17h30 à Chambéry (amphithéâtre R. Deccotignies, 27 rue Marcoz),
  • le 13 février à 17h30 à Thon-les-Bains (lycée hôtelier, 40 boulevard Carnot),
  • le 14 février à 17h30 à Cran-Gevrier (CCSTI / La Turbine, place Chorus),
  • le 21 février à 18h30 à Albertville (Dôme cinéma, 135 place de l'Europe).



Source de l'information :
"Amphis pour tous", site de l'Université de Savoie.




Quelques ressources pour préparer la conférence :
==> pour une biblio/sitographie plus complète, voir la sélection réalisée dans le cadre de l'entretien avec Lionel Laslaz : "Les espaces protégés : des territoires de conflits ?" pour les Cafés géographiques en 2011.


samedi 9 février 2013

Le Kosovo, les joueurs de football et la « nation »

"Le 28 novembre 2012, se célébrait le centenaire de l’indépendance albanaise. Ce « Jour du drapeau » n’a pas été célébré qu’en Albanie, mais aussi dans les Etats post-yougoslaves 1, et notamment en Macédoine et au Kosovo où les disputes territoriales restent ancrées dans les territoires du quotidien 2. La célébration de la « nation » albanaise, par-delà les frontières de l’Albanie, questionne les relations Etat / nation / nationalité / citoyenneté de manière très différente que sur le territoire français où nationalité et citoyenneté sont confondues. En témoignent les « nationalités » des sportifs, et tout particulièrement des joueurs de football du Kosovo. 1er décembre 2012 : loin de la région balkanique, les supporters de l’Olympique lyonnais se réjouissent de la victoire de leur équipe au stade de Gerland. Sans particulièrement s’interroger sur la « nationalité » du défenseur Milan Biševac, né à Titova Mitrovica 3, dont la fiche sportive indique pour nationalité « Serbie ». Entre nation, nationalité et citoyenneté, quelle(s) identité(s) pour les sportifs natifs du Kosovo ? (...)"




Source de l'article : Tratnjek, Bénédicte, 2013, "Le Kosovo, les joueurs de football et la « nation »", cafés géographiques, rubrique Vox geographi, 9 février 2013.


jeudi 7 février 2013

Colloque "Art et Géographie – Esthétiques et pratiques des savoirs spatiaux"

Le colloque "Art et Géographie – Esthétiques et pratiques des savoirs spatiaux", organisé dans le cadre du programme ANR "Dynamiques et médiations des savoirs géographiques", se déroulera du 11 au 13 février 2013 à Lyon (Université Lyon 2 et Musée des Moulages : voir les plans d'accès). Il sera l'occasion de discussions aussi diverses que celles sur l'approche géo/photographique, la géo-choré-graphie, les liens art/environnement, l'art comme outil géographique (notamment dans la présentation de la géographe Pauline Guinard qui anime un blog l'art et les espaces publics à Johannesburg), l'art dans la ville post-conflit (avec les exemples de Belfast dans l'intervention de Daniel Jewesbury et de Robert Porter ; de Berlin dans l'intervention de Jaime Iglehart ; et de Jérusalem dans l'intervention d'Idith Nathan - toutes trois en anglais), les jeux vidéo comme art de la mise en espace (autour des jardins), les atlas et les cartes dans les pratiques artistiques, les territoires des artistes dans les villes comme dans les espaces virtuels, l'esthétique du fleuve, la construction d'une grammaire géoartistique (dans l'intervention du géographe Luc Gwiazdzinski qui co-anime avec Gilles Rabin le blog Estran. Carnets géographiques), le tournant environnemental dans l'art... Toutes ces interventions (et bien d'autres !) sont à retrouver dans le programme et le catalogue des résumés des interventions.



Ce colloque sera suivi d'un Café géographique sur "Le tournant spatial de l'art" avec pour invités Anne Volvey (maître de conférences en géographie à l'Université d'Artois) et M.-P. Rolland (artiste, membre du collectif La Luna, Nantes), le 13 février 2013 à 18h00 au café de La Cloche (4 rue de la Charité, Lyon, 2ème arrondissement, métro Bellecour).





Présentation du colloque :

"Le colloque « Art et géographie : esthétiques et pratiques des savoirs spatiaux » s’inscrit dans le développement des réflexions conduites dans le cadre de l’ANR Médiagéo « Dynamiques et médiations des savoirs géographiques »autour des formes/modalités contemporaines « du géographique », et de la pertinence d’un découpage des activités culturelles en champs disjoints (art, science, etc.).

Il propose d’aborder d’une part, la question des nouvelles approches géographiques de l’art contemporain et, d’autre part, la question des formes d’hybridation des pratiques et des formes de médiation des savoirs géographiques développées par l’art contemporain, pour les articuler dans une réflexion sur le statut respectif de leurs écritures et de leurs savoirs. Ce colloque s’inscrit résolument dans les champs contemporains de l’art et de la géographie, pour prendre en charge le « tournant spatial » qui qualifie l’œuvre des arts contemporains avec l’espace/les lieux et pour interroger la pertinence des géographies contemporaines à s’en saisir, pour croiser in fine les tenants et les aboutissants (factuels, méthodologiques, théoriques, épistémologiques) de leur convergence.

Du fait de son double positionnement problématique, ce colloque s’adresse aux géographes (chercheurs, enseignants et aménageurs) et aux artistes (art visuel, art numérique, danse, etc.), dans la grande diversité de leurs approches, pratiques, objets, mais aussi à l’ensemble des sciences sociales ou humaines que la dimension spatiale ou géographique de l’art contemporain intéresse."


Source de l'information :



samedi 2 février 2013

Habiter le monde : urbanisation et mondialisation

La VillaGillet a mis en ligne la vidéo de la conférence "Habiter le monde : urbanisation et mondialisation" organisée le 28 novembre 2012 dans le cadre du Festival Mode d'emploi, avec Jean-Pierre Charbonneau (urbaniste), Michel Lussault (géographe) et Richard Sennet (sociologue).

Après quelques minutes d'introduction de Jean-Jack Queyranne (Président de la Région Rhône-Alpes), de celle de Gérard Collomb (Sénateur-Maire de Lyon et Président du Grand Lyon) et de celle Guy Walter (directeur de la VillaGillet) présentant le contexte et les partenaires de cette conférence, cette vidéo présente (à partir de la 22ème minute), Michel Lussault présente les intervenants et leurs travaux, et commence le dialogue avec Richard Sennet (en anglais).

L'intérêt pour ceux qui s'intéressent aux études urbaines est de (re)découvrir les travaux de Richard Sennet (notamment sur les impacts de l'urbanisation du monde sur les cultures matérielles, les pratiques sociales, les pratiques corporelles des individus, sur les implications politiques de cette urbanisation, et sur l'évolution du capitalisme mondialisé analysé comme un "genre de vie" qui vient modifier en profondeur l'ensemble des manière de faire, de penser, d'agir des sociétés). Après avoir présenté l'intérêt et l'importance des travaux de Richard Sennet (qu'il qualifie de réflexion sur le vivre-ensemble), Michel Lussault lance la discussion à trois voix autour de la question : "quelles valeurs et quelles pratiques peuvent à la fois définir et assembler les individus, les citoyens, quand les institutions (dans et avec lesquelles les individus vivent et déploient leurs pratiques, leurs cultures, leurs imaginaires) se fragmentent, quand se dissolvent les cadres matériels, cognitifs, idéologiques anciens ?"




Présentation de la conférence sur le site de la VillaGillet :
"La mondialisation, en bouleversant les modes de vie, fait naître des tensions inédites entre les aspirations des individus et les problèmes globaux qu'ils doivent affronter. Ce monde globalisé crée-t-il une nouvelle diversité, ou doit-on au contraire admettre désormais un modèle urbain dominant, modelant des espaces de vie identiques et imposant des pratiques uniformisées ?"