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mardi 6 décembre 2011

Géographie, ville et guerre : des articles à signaler (2)

Voici une sélection bibliographique qui fait suite au billet "Géographie, ville et guerre : des articles à signaler (1)" du 21 juillet 2011 reprenant des articles publiés entre août et décembre 2011 sur les villes en guerre et la géographie des conflits. Voir aussi les bibliographies/sitographies proposées dans les billets "Géographie des conflits récents : quelques articles" (19 mai 2009), "Géographie des conflits récents : quelques articles (2)" (5 mai 2011), "Archives du festival international de géographie : Géographie des conflits" (13 octobre 2011) et "Articles de Géoconfluences sur la géographie des conflits" (14 octobre 2011).


Cette bibliographie/sitographie fait l'état (non exhaustif) de numéros de revue récents (et ne prend pas en compte les chapitres de manuels récemment publiés sur la question aux concours "Géographie des conflits). Les résumés/introductions ou les premières lignes/extraits proposés sont ceux des auteurs ou des éditeurs concernés. Les cartes et photographies utilisées sont celles des articles (se reporter aux articles concernés pour les citer avec précision).


Plan de la bibliographie/sitographie :
- Géographie des conflits
- Villes et conflits
- Frontières et conflits
- De la guerre à la paix ?
- Souveraineté, contrôle territorial et conflits
- Géographie des "printemps arabes"



Géographie des conflits


Denis Rétaillé, 2011, "Introduction à une géographie des conflits", L'Information géographique, vol. 75, n°3, pp. 6-22.
Si la géographie est une discipline d'argumentation avec une forte tendance à dire ce qui doit être, c'est que finalement les surplombs scientifiques n'ont jamais totalement réussi à échapper à la contrainte des "espaces de représentation". Quand il est admis que les conflits ayant les lieux ou les territoires pour enjeux résultent d'oppositions dans les représentations...
Idéologies spatiales et plans conflictuels
Source : Croquis de Denis Rétaillé, repris et simplifié, d'une première publication
dans Martin Vanier (dir.), 2009, Territoires, territorialité, territorialisation, Presses Universitaires de Rennes


Alessandra Ghisalberti, 2011, "Migrations, environnement et conflits fonciers en Afrique de l'Ouest", L'Information géographique, vol. 75, n°3, pp. 23-41.
Les migrations internes à l'Afrique de l'Ouest sahélienne ne sont pas nouvelles, mais leur intensification à la suite de sécheresses répétées et des mutations territoriales plus ou moins liées ont conduit à ce qui pourrait être qualifié de conflits environnementaux. Les réserves d'espace mises en place à l'époque coloniale, comme le Parc du W autour de la frontière fluviale du Niger, du Burkina et du Bénin observé ici, concentrent les visées divergentes de populations sédentaires installées en périphérie et de populations mobiles qui les rejoignent dans la concurrence pour l'accès à la terre. La déqualification progressive de la réserve amplifie le conflit autour du droit foncier. Gestion traditionnelle et collective des anciens sédentaires ou enregistrement individuel des nouveaux arrivants d'origine nomade, le statut de la terre est au coeur des conflits les plus ordinaires.
Hétérogénéité ethnique et migrations dans l'aire transfrontalière nigéro-béninoise
Source : Alessandra Ghisalberti, 2011.


Denis Rétaillé et Olivier Walther, 2011, "Guerre au Sahara-Sahel : la reconversion des savoirs nomades", L'Information géographique, vol. 75, n°3, pp. 51-68.
Depuis le milieu des années 2000, le terrorisme a contribué à remettre les périphéries ouest-africaines au centre de l'actualité. Alors que les implications politiques et militaires de ces événements ont été largement discutées, une grande confusion règne sur les termes géographiques utilisés pour qualifier l'espace concerné. Terrorisme au Sahel, terrorisme au Sahara : où sont les bases ; où sont les terrains d'action ? Pis, la qualification "zonale" nuit à la compréhension de ce qui est au coeur de sa capacité d'agir : des réseaux qui sont à la fois sociaux et spatiaux, passant à travers les limites qu'une géographie encore trop académique peine à transgresser faute d'avoir pleinement compris l'espace mobile des nomades.
Sahara et Sahel : foyers de peuplement et systèmes de villes
Source : Denis Rétaillé et Olivier Walther, 2011.

Pour aller plus loin sur cette région : Dossier "Sahara et Sahel, territoires pluriels", Mappemonde, n°103, n°3-2011.


Catherine Didier-Fèvre, 2011, "La géographie sur Internet : la géographie des conflits", L'Information géographique, vol. 75, n°3, pp. 125-127.
Plan de l'article de références de sites :
- A propos de la question mise au programme des concours
- Sur la thématique générale
- Sur la question des conflits armés
- Sur les conflits d'usage
- La question des conflits dans les programmes scolaires


Frank Tétart, 2011, "Géographie et conflits", Carto, n°8, pp. 50-54.
En quoi la géographie est-elle pertinente pour expliquer les conflits d'aujourd'hui ? C'est à cette question que les candidats à l'agrégation et au CAPES d'histoire-géographie devront tenter de répondre. Carto esquisse ici quelques définitions du terme et en souligne la dimension géographique.


Pour aller plus loin sur la géographie des conflits :



Villes et conflits


Henry Jacolin et Bénédicte Tratnjek, 2010, "Les villes dans la guerre", Cafés géographiques, rubrique "Des Cafés", compte-rendu par Sophie Latour, 26 octobre 2010.
Bénédicte Tratnjek introduit le café par une présentation de l’intérêt d’une approche géographique des villes dans la guerre. Aborder ce sujet par une entrée spatiale se justifie pleinement, dans la mesure où il mobilise tous les outils de la géographie. C’est, dans un premier temps, au prisme des espaces des militaires qu’elle a interrogé cette question dans ses travaux de maîtrise et de DEA : il s’agissait de comprendre, au prisme des opérations militaires en milieu urbain, les interactions entre les acteurs en guerre et les spatialités des habitants. Mais la question est bien plus large : interroger les villes en guerre revient à se questionner sur la signification du « vivre la ville en guerre », mais aussi des conflits de représentation entre les différents opérateurs spatiaux. Pour les militaires, les villes sont des « théâtres d’opération ». Ce terme, qui fait de la ville une « scène », se révèle limitatif pour le géographe qui doit percevoir la ville non seulement par une géographie des combats, mais aussi comme un espace de vie. Cette ville est alors non seulement l’enjeu des combats, mais devient aussi l’espace de tous les extrêmes : les relations entre les habitants, dans ce contexte de guerre, s’en trouvent profondément modifiées. Si beaucoup de travaux soulignent les processus d’homogénéisation, d’inscription de la haine dans les sociétés urbaines (qu’il ne fait bien entendu pas négliger), il est nécessaire de comprendre également que des solidarités se mettent en place. Entre cette « géographie inhumaine » (telle que l’a proposé le géographe Stéphane Rosière à propos des « nettoyages ethniques ») et une géographie des solidarités, la ville se recompose, les violences des acteurs en guerre ont des répercussions sur les (im)mobilités des habitants, ces pratiques spatiales s’ancrent dans les territoires du quotidien, par-delà le temps de la guerre. On peut alors se demander, en tant que géographe, si la guerre reconstruit l’urbanité.
Le siège de Sarajevo
Source : Henry Jacolin, 2010.


Bénédicte Tratnjek, 2011, "Les lieux de mémoire dans la ville en guerre : un enjeu de la pacification des territoires", Diploweb, 31 octobre 2011.
Les lieux de mémoire ont été évoqués dans de nombreux travaux analysant leur rôle dans la construction d’une identité nationale. Néanmoins, par leur destruction ou leur construction, ces lieux de mémoire peuvent aussi être un enjeu de la dispute territoriale entre plusieurs populations, tant la mémoire peut être excluante et mettre en scène, dans la ville en guerre, le rejet de « l’Autre ». Cet article se propose ainsi de considérer les lieux de la ville au prisme de leur destruction, pensée géographiquement par les belligérants, pour effacer la mémoire de « l’Autre », détruire la mémoire collective, et construire une mémoire excluante. Du mémoricide aux monuments de la haine, c’est un enjeu de la pacification des territoires qui est ici observé au prisme des pôles structurant des territoires appropriés par une communauté en rejet de « l’Autre ».
Lieux d'une mémoire sur les rives de l'Ibar/Ibër :
la division communautaire de la ville dans la mémoire
Source : Bénédicte Tratnjek, 2011.


Michel Goya, 2011, "Sarajevo 1993, les snipers dans le viseur", Propos recueillis par Pierre Grumberg, Guerres et histoire, n°3, pp.
Inculpé de génocide, Ratko Mladic, l'ex-chef de l'armée serbe de Bosnie, a été arrêté en mai 2011. L'occasion pour notre collaborateur, le colonel Michel Goya, de revenir sur sa mission dans la capitale bosniaque. Où, de juillet 1993 à juillet 1994, il a tenté de museler les snipers.


Pour aller plus loin :
Croquis du secteur d'implantation de l'unité de Michel Goya à Sarajevo
Source : Colonel Michel Goya, "Comment j'ai appris à lancer des fusées.
Une expérience de lutte contre les snipers", p. 13.



Frontières et conflits


Etienne Copeaux et Claire Mauss-Copeaux, 2011, "La Ligne verte, frontière de l'Union européenne ? Limites, frontières et démarcations à Chypre", EchoGéo, n°18, septembre/décembre 2011.
Cet article est basé sur un travail mené de 1995 à 2004 à Chypre, principalement dans la partie nord où ont été regroupés les « Turcs » c’est-à-dire la composante musulmane de l’île. Si la division de l’île en parties hermétiquement séparées, « grecque » et « turque » (jusqu’en 2003) remonte à 1974, le partage territorial entre musulmans et orthodoxes était effectif depuis 1964, et l’île est partagée entre la république de Chypre et la Grande-Bretagne depuis 1960. Le vécu des populations est extrêmement complexe, résultant non seulement de l’identité attribuée (« turque » ou « grecque ») par les mouvements nationalistes et les administrations, mais surtout de la multiplicité des frontières, limites, lignes de démarcation qui traversent la vie des gens et séparent le présent du passé.
Depuis 2004, l’île, bien que partagée, fait partie de l’UE dans sa totalité. Il en résulte une situation inédite : l’armée turque occupe un territoire européen au nord d’une zone-tampon (la « ligne verte ») non reconnue par la république de Chypre, ni par l’UE. La ligne verte est ainsi devenue en 2004 la frontière réelle de l’Europe, par où tous les trafics sont possibles.

Limites, frontières et démarcations à Chypre
Source : Etienne Copeaux et Claire Mauss-Copeaux, 2005, Taksim ! Chypre divisée,
Aedelsa, Lyon, 2005. Carte publiée sur le blog d'Etienne Copeaux. 




Julien Dedenis, 2011, "Le Sahara occidental : un territoire revendiqué... des territories imaginés ?", L'Information géographique, vol. 75, n°3, pp. 42-50.
Décolonisé tardivement en 1976, le Sahara occidental ex-espagnol reste un territoire indécis entre l'occupation de fait par le Maroc retrouvant ses frontières pré-coloniales, la Mauritanie exclue des revendications dès 1978, et le Front Polisario indépendantiste fondé sur une base tribale guerrière maure matinée de Révolution. Si la majeure part de la population sahraouie vit dans des "camps" autonomes à l'abri des frontières algériennes toutes proches, c'est à égalité presque avec la population restée "sur place" donc sous contrôle marocain. Cela sans compter les migrants en Espagne ou à Cuba. Comment un territoire revendiqué peut-il se définir depuis des positions aussi diverses ? C'est la question en suspens.


Philippe Pelletier, 2011, "Frictions frontalières en Japonésie", L'Information géographique, vol. 75, n°3, pp. 69-87.
Les frontières politiques japonaises résultent d'une alternance d'expansion ou de repli opérée par l'Etat japonais en réaction à des pressions internes et, surtout, externes. Les trois litiges frontaliers surinsulaires actuels héritent de cette géohistoire dont la configuration ressemble au jeu de go. Mais le Japon reste prisonnier d'une conception stricte, et largement d"passée, d'un Etat-nation bordé par des limites rigides. Le récent changement de la position états-unienne semble ouvrir une nouvelle phase.
Le litige surinsulaire des îlots Takeshima/Tokto
Source : Philippe Pelletier, 2011.


Pour aller plus loin sur les frontières :


De la guerre à la paix ?


Jérôme Lagesite, 2011, "Une friche touristique à Chypre : la station fantôme de Varosia", Mappemonde, n°103, n°3-2011.
(...) La capitale Nicosie et la ville côtière et touristique de Famagouste ont été particulièrement marquées par la division de l’île. Nicosie, restée pour l’essentiel du côté grec, a perdu l’accès à son ancien aéroport international situé en plein sur la ligne verte. Il a fallu construire un autre aéroport plus au sud, à Larnaca.  Famagouste, vidée de ses 45 000 habitants grecs, est passée sous administration de la RTCN, et sans aucun accès à sa partie balnéaire, la station de Varosia, située dans la zone tampon et contrôlée par les seuls casques bleus de l’ONU. Contrairement à Nicosie où, à la suite de l’amélioration des relations entre les parties nord et sud de l’île en 2008, deux points de passage ont été ouverts à travers la ligne verte, dont celui de la Ledra Street, à Famagouste la zone-tampon demeure toujours aussi hermétique. (...)
Chypre, une île divisée
Source : Jérôme Lageiste, 2011.


Vincent Capdepuy, 2011, "Le monde de l'ONU. Réflexions sur une carte-drapeau", Mappemonde, n°102, n°2-2011.
La première définition de l’emblème qui figure sur le drapeau de l’Organisation des Nations Unies se trouve dans un rapport du Secrétaire général en date du 15 octobre 1946: «Une carte du monde figurée en projection azimutale équidistante; le pôle Nord servant de centre; autour de la carte, une couronne de branches d’olivier stylisées et croisées; le tout en or sur un champ gris-bleu, les mers en blanc. La projection de la carte s’étend jusqu’au 40e degré de latitude sud, et comprend quatre cercles concentriques.»
Comparaison entre les deux projets du 18 novembre 1946 (à gauche)
et du 26 novembre 1946 (à droite)
Source : Vincent Capdepuy, 2011.


Eric Verdeil, 2011, "Les luttes quotidiennes de l'électricité au Liban : un vecteur d'indignation ?", Rumor, 14 novembre 2011.
Les générateurs sont devenus un symbole de la crise électrique au Liban et en même l’illustration de la débrouillardise des Libanais à vivre sans l’Etat. Les premiers travaux sur les générateurs ont en effet insisté sur l’inventivité des Libanais face à l’absence de courant et la solidarité de quartier dans l’épreuve (Awada, 1998 ou Davie, 1991). A la fin des années 1990, les Libanais ont cru qu’il serait bientôt possible de se passer de ces bruyantes et polluantes machines. Toutefois, depuis 2006, la crise électrique se prolonge et s’approfondit.




Souveraineté, contrôle territorial et conflits

Guillaume Fourmont, 2011, "RDC : l'illusion des urnes", Carto, n°8, pp. 36-37.L'humoriste congolais Dieudonné Kabongo, décédé le 11 octobre 2011, avait l'habitude de dire : "Qu'est-ce que la Belgique a pour être un pays riche et développé que le Congo n'a pas ? La Belgique a le Congo, et le Congo n'a pas le Congo." Plus de cinquante ans après l'indépendance de l'ancien Zaïre, cette phrase illustre une réalité : marqué par la violence et la pauvreté en dépit de ses richesses minières, le pays échappe au contrôle des autorités.


Odile Perrot, 2011, "Au nord du Kosovo, exercices de souveraineté", Diploweb, 12 octobre 2011.
Après un été 2011 agité au nord, le Kosovo et la Serbie ont temporairement renoué le dialogue. Les relations restent toutefois tendues et la stabilité incertaine, dans un climat de défiance mutuelle que l'UE et la KFOR s'efforcent d'apaiser. La situation s'est enveminée, fin juillet 2011, lorsque Prishtinë/Pri
ština a tenté d’imposer son autorité pour contrôler la frontière du nord. La population serbe a vivement réagi, entraînant une montée de violence que seules les troupes de la KFOR sont parvenues à maîtriser. Deux accords sont depuis venus fixer, sinon clarifier, une situation qui semble bloquée à l’heure du rééquilibrage des rapports de forces. Début octobre 2011, le dialogue a à nouveau été suspendu sine die.


Pour aller plus loin :


Géographie des "printemps arabes"


Cette partie est une mise à jour du billet "Le printemps arabe vu par les géographes" (4 mai 2011). Comme signalé dans les commentaires de ce billet par Eric Verdeil, plusieurs revues de géographie préparent des numéros spéciaux sur ces révoltes (dont Mappemonde), et cette bibliographie/sitographie s'allongera très certainement dans les prochains mois.


Les nombreux billets d'Eric Verdeil sur son blog Rumor (qui signalent en outre de très nombreuses ressources des plus passionnantes) :


Fabrice Balanche, 2011, "Géographie de la révolte syrienne", Outre-Terre, n°29, n°2011/3, pp. 437-458.
En mars 2011, la Syrie a été elle aussi rejointe par le mouvement de contestation qui avait déjà fait tomber les présidents tunisien et égyptien. La révolte est partie de Deraa, chef-lieu de province à 150 km au sud de Damas, puis elle s'est propagée aux villes côtières de Baniyas et Lattaquié, à la banlieue de Damas, à Homs, à Hama et aux petites villes...
Damas : exemple de ville contrôlée
Source : Fabrice Balanche, 2011.
Pour aller plus loin : 
  • Fabrice Balanche, 2006, La région alaouite et le pouvoir syrien, Karthala, collection Hommes et sociétés, Paris, 314 p. (voir une recension d'Henri Chamussy pour Mappemonde, n°103, n°3-2011) (voir également quelques articles en ligne de Fabrice Balanche sur le site des archives ouvertes du CNRS).
  • Baudouin Dupret, Zouhair Ghazzal, Youssef Courbage et Mohammed al-Dbiyat (dir.), 2007, La Syrie au présent. Reflets d'une société, Sindbad/Axtes Sud / Presses de l'Ifpo, collection La Bibliothèque arabe, 878 p.
  • Dossier "Syrie. Le régime Al Assad en sursis", Moyen-Orient, n°12, octobre/décembre 2011.
    • "La Syrie, déterminant majeur pour les révolutions arabes", Hélène Michou et Barah Mikaïl.
    • "Le retournement de l'espace syrien", Fabrice Balanche.
    • "Bachar al-Assad, le « lionceau de Damas »", Fabrice Balanche.
    • "Les Frères musulmans syriens dans la révolution et dans la Syrie post-Bachar al-Assad", Ignace Leverrier.
    • "Repères minorités : Les relations entre les chrétiens et le régime Al-Assad", Tigrane Yégavian.
    • "La dangereuse alliance avec l’Iran, une question de survie", Agustin Galli.
    • "Les leçons de la crise syrienne", Rim Khouni Messaoud.
  • Dossier "Enjeux de la crise syrienne", Diplomatie, n°53, novembre/décembre 2011, pp. 65-80.
    • Cartographie : "Réseaux d'alliances autour de la Syrie", p. 66.
    • Entretien : "La révolte syrienne au prisme de ses amis et de ses défis", avec Jean-Marie Cléry, pp. 67-70
    • Entretien : "Eléments de réflexion sur les événements en Syrie et leurs répercussions", avec Louis Gautier, pp. 71-74.
    • Analyse : "Panorama des forces intérieures : les mouvements islamistes", Thomas Pierret, pp. 75-77.
    • Analyse : "Quand la prudence fait loi : le mouvement nationale palestinien à l'heure de la crise syrienne", Nicolas Dot-Pouillard, pp. 79-80.
  • Dossier "Syrie-Liban", Mappemonde, dossier dirigé par Sébastien Velut et Eric Verdeil.
    • Eric Verdeil, "Récents litiges frontaliers entre Syrie et Liban", n°78, n°2-2005.
    • Fabrice Balouche, "Syrie-Liban : intégration régionale ou dilution ?", n°79, n°3-2005.
    • Eric Verdeil et Sébastien Velut, 2005, "Liban-Syrie : Les cartes du changement", n°80, n°4-2005.
    • Michael F. Davie : "Entre Syrie et Israël : les cartes topographiques du Joulân-Golan, vecteurs de revendications territoriales", n°80, n°4-2005.
  • Myriam Ababsa, 2009, Raqqa, territoires et pratiques sociales d'une ville syrienne, Presses de l'Ifpo, collection Etudes contemporaines, Damas, 363 p. (ouvrage en ligne).
  • Cyril Roussel, 2011, Les Druzes de Syrie. Territoire et mobilité, Presses de l'Ifpo, collection Etudes contemporaines, Beyrouth, 263 p.


Abdelkarim Daoud, 2011, "La révolution tunisienne de janvier 2011 : une lecture par les déséquilibres du territoire", EchoGéo, rubrique Sur le Vif 2011, 23 septembre 2011.
A travers une approche rétrospective, le présent papier tente d’apporter une réflexion sur l’évolution des politiques d’aménagement du territoire en Tunisie depuis quatre décennies environ, et sur le rôle du déséquilibre régional dans le déclenchement de la révolution Tunisienne. Il soutient la nécessité actuelle de procéder, de manière concertée entre les différents acteurs, à une nouvelle lecture du territoire, tenant compte des résultats actuels et/ou attendus de la révolution, en vue de repenser les choix d’aménagement du territoire national.
Organisation de l'espace selon le Schéma National d'Aménagement du Territoire de 1996
Source : Abdelkarim Daoud, 2011.


Delphine Pagès-El Karoui et Leila Vignal, 2011, "Les racines de la « révolution du 25 janvier » en Egypte : une réflexion géographique", EchoGéo, rubrique Sur le Vif 2011, 27 octobre 2011.
Cet article identifie les racines structurelles de la révolution égyptienne du 25 janvier 2011. Si le blocage du système politique et les promesses de développement non tenues de la libéralisation économique ont fait le lit de la contestation, les profondes mutations de la société égyptienne au cours des 50 dernières années – baisse de la fécondité, essor de l’éducation, urbanisation massive – sont autant de causes profondes qui expliquent le soulèvement populaire et le départ d’Hosni Moubarak.
La révolution égyptienne de 2011
Source : Delphine Pagès-El Karoui et Leila Vignal.


Mari Oiry-Varacca et Lionel Gauthier, 2011, "La place Jemaa el-Fna au « printemps marocain »", EchoGéo, rubrique Sur le Vif 2011, 10 novembre 2011.
Cet article propose un éclairage sur l'attentat ayant frappé le 28 avril 2011 un café situé sur la Place Jemaa el-Fna, haut lieu touristique et patrimonial de Marrakech. Comprendre les impacts de cet événement nécessite d'une part d'aborder la complexité du lieu (ses symboliques, ses usages, ses acteurs) et d'autre part de décrypter le contexte politique particulier dans lequel il s'est produit (printemps marocain). L'analyse permet de mettre en exergue trois types d'impacts : socioéconomique (baisse de la fréquentation touristique), identitaire (exacerbation des tensions) et politique (accélération des réformes au niveau national).
Les différentes attractions de Jemaa el-Fna
Source : Lionel Gauthier, avril 2008.

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